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La lutte contre les plantes invasives en Normandie : un défi écologique majeur

Plantes invasives en Normandie

En Normandie, une menace souvent méconnue pèse sur la biodiversité locale : les espèces végétales invasives. Face à ce fléau, une équipe dédiée met tout en œuvre pour éradiquer ces plantes exotiques qui compromettent les écosystèmes et la santé publique. Décryptage de cette lutte acharnée menée par la brigade d’intervention.

Plantes invasives en Normandie

Les espèces envahissantes : un danger silencieux

Le problème des espèces végétales invasives est peu évoqué dans les médias, mais il n’en demeure pas moins crucial. En Normandie, comme ailleurs en France, certaines plantes exotiques s’adaptent si bien qu’elles étouffent littéralement la flore locale, menaçant ainsi la biodiversité.

L’ambroisie et ses effets délétères

L’ambroisie à feuilles d’armoise est particulièrement préoccupante en raison de ses effets allergiques sévères. Elle colonise rapidement les terres et nécessite une intervention urgente pour éviter des coûts de santé publique significatifs.

La renouée du Japon : une menace persistante

Spécialement prolifique autour d’Alençon, la renouée du Japon est un véritable cauchemar pour les écologistes. Sa capacité à se répandre rapidement et à occuper de larges zones représente un défi immense pour ceux engagés dans sa gestion et son élimination.

La brigade d’intervention : un bouclier contre l’invasion

Coordonnée par Jean-François Dufaux, chef de la brigade, cette unité unique en son genre en France travaille sans relâche pour combattre les espèces végétales nuisibles. Basée à Caen et Rouen, cette équipe dispose de moyens limités mais essentiels pour mener des actions décisives sur le terrain.

Actions stratégiques et équipements spécialisés

L’une des tactiques efficaces consiste à préférer l’arrachage manuel pour éviter de disperser des fragments de plantes, ce qui pourrait aggraver leur propagation. Les opérateurs, vêtus de combinaisons protectrices dignes de l’époque Covid, travaillent méticuleusement pour arracher jusqu’à vingt centimètres sous terre.

  • Arrachage manuel des plantes avant leur floraison
  • Utilisation d’outils spécifiques comme des sécateurs
  • Compostage sous supervision ou abandon contrôlé des déchets végétaux

L’importance de l’identification et de la formation

Afin de mieux reconnaître les plantes invasives comme la renouée du Japon ou la berce du Caucase, la brigade recommande l’utilisation d’applications telles que Pl@ntNet. Parallèlement, des formations sont organisées pour sensibiliser et former la population locale à adopter de bonnes pratiques.

Initiatives locales et participation communautaire

Le combat contre les plantes invasives ne peut réussir sans l’implication active des communautés locales. Diverses entités comme les écoles, les espaces de conservation et même les pêcheurs sont mobilisés pour participer à cet effort collectif.

Session de sensibilisation et de prévention

Des séances de formation sont menées un peu partout en Normandie, incluant les lycées de Briouze et Mortagne-au-Perche. Ces sessions visent non seulement à informer le public sur les dangers liés aux plantes invasives, mais aussi à encourager des pratiques préventives.

Rôle des acteurs locaux

Les collectivités locales, les associations de pêcheurs et le grand public jouent tous un rôle capital dans ce combat. Nettoyer minutieusement les équipements après usage, surveiller et signaler la présence de nouvelles espèces invasives font partie des mesures recommandées pour freiner leur propagation.

La bataille contre les plantes exotiques envahissantes en Normandie est loin d’être terminée. Alors que la brigade d’intervention dirigée par Jean-François Dufaux continue de déployer tous ses efforts pour contrer cette menace, la coopération des communautés locales demeure indispensable. Ensemble, nous pouvons espérer sauvegarder notre précieuse biodiversité et préserver la richesse écologique de la région normande.

Et les espèces animales invasives ?

En Normandie, la lutte contre les espèces exotiques envahissantes comme le moustique tigre, la pyrale du buis, le frelon asiatique, l’écrevisse américaine et bien d’autres et gérée par le Fredon (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles).

Si vous trouvez chez vous ou à proximité un nid de frelons asiatiques, vous pouvez également contacter une entreprise locale pour venir le supprimer, à la fois pour la sécurité mais aussi pour la biodiversité. La liste des entreprises guêpes et frelons de votre département sur l’annuaire ALLO FRELONS. Des aides publiques sont allouées pour aider à la destruction des nids.

Les entreprises de lutte contre les guêpes et les frelons en Seine-Maritime – Annuaire ALLO FRELONS (allo-frelons.com)

Comment choisir une entreprise de destruction de nids de guêpes et frelons dans le département de l’Eure (27) ? – Annuaire ALLO FRELONS (allo-frelons.com)

Combattre les nuisibles : entreprises de destruction des nids de guêpes et frelons dans le Calvados – Annuaire ALLO FRELONS (allo-frelons.com)

Les entreprises de lutte contre les guêpes et frelons dans le département de la Manche – Annuaire ALLO FRELONS (allo-frelons.com)

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Découvrez la Sarracenia, une plante carnivore étonnante

La Sarracenia, également connue sous le nom de plante carnivore des marécages et des tourbières, est une merveille botanique qui attire non seulement par son apparence unique mais aussi par ses capacités fascinantes à capturer les insectes. Nous allons explorer les caractéristiques principales de cette plante intrigante, ses préférences en matière de sol et d’arrosage, ainsi que les méthodes pour l’entretenir en intérieur ou en extérieur.

La Sarracenia, une plante mangeuse de frelons

Caractéristiques principales de la Sarracenia

Apparence et dimensions

La Sarracenia peut atteindre jusqu’à 1 mètre de hauteur à maturité. Ses feuilles solides, veinées ou tachetées de rouge, jaune ou blanc, forment des cônes surmontés d’un opercule et sont généralement bordées de poils à l’intérieur. Ces plantes fleurissent au printemps avec des fleurs très colorées allant du jaune pâle au rouge profond.

Le saviez-vous ? La Sarracenia est une plante capable de capturer les frelons asiatiques

Cette plante adaptée aux sols pauvres est une carnivore acharnée. Elle capture volontiers pour les digérer les moucherons, mouches, moustiques ou même guêpes et frelons. En suivant ce lien, découvrez comment elle s’y prend pour attirer, capturer et digérer les frelons asiatiques:

Plante carnivore et frelon asiatique, la Sarracenia comme solution ? (allo-frelons.fr)

Variétés populaires

Les variétés de Sarracenia présentent différentes caractéristiques particulièrement attractives :

  • Sarracenia purpurea : Très robuste, elle peut supporter des températures négatives jusqu’à -15°C. Ses urnes vert foncé sont veines de rouge violet.
  • Sarracenia flava : Cette variété se distingue par ses fleurs jaunes vives et ses urnes vertes tournant au jaune striée de rouge.
  • Sarracenia leucophylla : Connue pour ses urnes immaculées veines de rouge, cette variété est particulièrement captivante.
  • Sarracenia ‘Juthatip Soper’ : Avec ses urnes blanches virant au rouge éclatant en vieillissant, cette variété offre un magnifique dégradé de couleurs.

Conditions idéales de culture

Choisir le bon sol

Pour prospérer, la Sarracenia a besoin d’un sol acide et humide. Il est recommandé d’utiliser de la tourbe blonde de sphaigne mélangée avec du sable ou de la perlite pour obtenir un substrat adéquat. Voici comment préparer et planter votre Sarracenia :

  1. Obtenez un grand pot en plastique et une soucoupe.
  2. Mélangez de la tourbe blonde avec du sable ou de la perlite.
  3. Placez la Sarracenia au centre de ce substrat et tassez bien.
  4. Arrosez généreusement avec de l’eau de pluie ou de l’eau déminéralisée, en assurant qu’il y ait quelques centimètres d’eau stagnante dans la soucoupe.

Arrosage et ventilation

Entre avril et octobre, il est crucial de maintenir un arrosage régulier avec de l’eau de pluie ou de l’eau déminéralisée pour répondre aux besoins importants en eau de la Sarracenia. Pendant l’hiver, il faut retirer la soucoupe et limiter les arrosages. De plus, ventiler la pièce où se trouve la plante peut aider à réduire le risque de croissance fongique.

Rempotage et protection contre le froid

Le rempotage de la Sarracenia doit être effectué tous les 2 à 3 ans dans un pot plus grand, idéalement en mars. Une grande potée est également recommandée si la plante est placée dans une zone non chauffée, afin de la protéger des fluctuations de température. Les variétés résistantes peuvent tolérer des conditions relativement extrêmes, certaines jusqu’à -15°C durant la dormance hivernale.

Entretien et prévention des maladies

Problèmes courants et solutions

La Sarracenia peut être sujette à diverses maladies et nuisibles tels que les cochenilles, les pucerons, les limaces, les escargots, les chenilles, ainsi que les maladies cryptogamiques comme l’oïdium.

  • Dessèchement des feuilles : Si les feuilles brunissent, cela peut indiquer un manque de lumière. Assurez-vous que la plante reçoit suffisamment de lumière naturelle.
  • Présence de moisissures : Enlever les urnes sèches avant le mois de mars évite l’apparition de moisissures pendant la reprise de croissance.
  • Nuisibles : Utilisez des traitements biologiques ou manuels pour éliminer les cochenilles, les pucerons et autres insectes nuisibles.

Reconnaître les signes de détresse

Voici quelques conseils pour reconnaître les problèmes potentiels chez votre Sarracenia et agir en conséquence : – Feuilles brunes : Indiquent souvent une luminosité insuffisante ou un âge avancé des feuilles. – Pousses faibles ou retardées : Pour réactiver la croissance des nouvelles pousses, retirez régulièrement les feuilles abîmées ou fanées. La Sarracenia est une plante carnivore fascinante qui demande des soins spécifiques pour prospérer. En comprenant ses besoins en matière de sol, d’eau et de lumière, vous pouvez profiter de son charme unique à l’intérieur de votre maison ou dans un jardin adapté. Générant des urnes splendides et capturant divers insectes, cette plante ne manquera pas d’ajouter une touche exquise à votre espace vert. N’hésitez pas à expérimenter avec différentes variétés pour découvrir la diversité des formes et des couleurs que la Sarracenia peut offrir.

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La biodiversité en péril dans les rivières françaises : état des lieux et solutions

Une alerte lancée par le WWF révèle que moins de la moitié des rivières françaises sont en bon état écologique. Alors que des investissements massifs ont été réalisés, les défis persistent. Cet article explore les causes de cette dégradation et les efforts entrepris pour inverser la tendance.

Biodiversité des rivières. Vue sous l'eau.

Un constat alarmant sur l’état écologique des rivières françaises

Des chiffres préoccupants

Selon l’ONG WWF, seulement 50 % des rivières françaises soutiennent adéquatement la vie aquatique et aviaire. Cette situation critique est illustrée par la diminution dramatique de certaines espèces, comme le Grèbe huppé, dont la population a chuté de 90 %. En parallèle, les rivières françaises voient proliférer des espèces invasives telles que le silure.

Le grèbe huppé, magnifique oiseau, mais menacé
Le grèbe huppé est un oiseau magnifique

Les causes de la dégradation

Les experts pointent du doigt plusieurs facteurs responsables de cette détérioration :

  • La pollution des sources ponctuelles émanant des villes et des industries.
  • Une pollution diffuse liée aux pratiques agricoles et rurales.
  • Des changements climatiques accrus entraînant une alternance entre périodes de sécheresse et crues importantes.

Il s’avère complexe de traiter ces formes diffuses de pollution en milieu rural, impliquant des comportements et systèmes économiques diversifiés.

Des efforts significatifs mais insuffisants

Investissements colossaux

Des sommes considérables ont été investies au cours des deux dernières décennies dans les systèmes de gestion de l’eau, atteignant environ 500 milliards d’euros. Ces fonds ont surtout permis de mettre en place des installations sanitaires destinées à traiter la pollution provenant des grandes agglomérations comme Paris et Lyon.

Des résultats contrastés

Bien que certaines régions aient vu une amélioration notable de la qualité de l’eau, il subsiste des défis majeurs, principalement lors d’événements de pluviométrie importante où les infrastructures existantes peinent à retenir les polluants. Cependant, on observe un retour progressif d’espèces disparues depuis des décennies, signe que nos efforts portent leurs fruits.

Initiatives pour la préservation des milieux naturels

Acquisition de zones humides

Pour répondre aux menaces pesant sur les écosystèmes aquatiques, le WWF France prévoit de consacrer un budget de 5 millions d’euros à l’achat de zones humides. Ces espaces seront préservés en collaboration avec les acteurs locaux afin de conserver leur richesse biologique.

Mobilisation citoyenne et industrielle

La réussite de la préservation de nos rivières ne peut être accomplie sans une mobilisation générale des citoyens et des industries. Quelques pistes :

  1. Réduction des plastiques : Limiter drastiquement l’usage des plastiques jetables qui finissent souvent dans nos cours d’eau.
  2. Agriculture raisonnée : Promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, limitant l’usage de pesticides et fertilisants chimiques.
  3. Soutien financier : Participer financièrement aux programmes visant la protection et la restauration des habitats aquatiques.

Chaque geste compte, qu’il s’agisse de réduire notre consommation d’eau ou de choisir des produits moins polluants.

Conclusion : vers une nouvelle culture de l’eau

Le chemin vers une bonne santé écologique de nos rivières est semé d’embûches mais non impossible. Les efforts combinés des politiques publiques, des organisations environnementales et des citoyens doivent se poursuivre et s’intensifier. Adoptons une nouvelle culture de l’eau respectueuse des écosystèmes pour les générations futures. Ensemble, nous pouvons restaurer la biodiversité précieuse de nos rivières et assurer leur pérennité.

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Les hirondelles et les martinets : Apprendre à différencier ces oiseaux avant qu’ils ne disparaissent

À première vue, il est souvent difficile de distinguer une hirondelle d’un martinet. Cependant, ces deux espèces d’oiseaux présentent des différences significatives tant au niveau de leur apparence que de leurs habitudes de vie. Avec la diminution des sources de nourriture due à l’usage accru des pesticides en agriculture, ces oiseaux sont menacés. Il est crucial de reconnaître ces magnifiques créatures avant qu’elles ne deviennent rares. Apprenez à identifier les hirondelles et les martinets tout en découvrant leurs particularités fascinantes.

Une hirondelle en plein vol

L’hirondelle : L’oiseau qui niche sous les fenêtres

Présentation des différentes espèces

En France, cinq espèces d’hirondelles sont présentes :

  • Hirondelle rustique (la plus commune)
  • Hirondelle de fenêtre
  • Hirondelle de rivage
  • Hirondelle rousseline
  • Hirondelle des rochers

Ces oiseaux marquent l’arrivée du printemps lorsqu’ils reviennent d’Afrique pour se reproduire et élever leurs petits.

Habitat et mode de vie

Les hirondelles préfèrent nidifier dans les coins de fenêtres ou sur les corniches des bâtiments. Leurs nids sont faits de boue et de salive, formant une structure solide où elles élèvent leurs jeunes. Ces oiseaux communautaires mesurent environ quinze centimètres de long et possèdent une envergure allant jusqu’à trente centimètres.

Nichoir à hirondelles
Nichoirs artificiels à hirondelles (cliquer sur l’image pour savoir où vous en procurer)

Le martinet : L’oiseau qui fait tout en volant

Caractéristiques distinctives

Appartenant à la famille des Apodidae, le martinet le plus répandu en France est le Martinet noir (Apus apus). Contrairement aux hirondelles, les martinets ont des pattes si petites qu’ils ne peuvent pas se poser sur le sol. Par conséquent, ils passent presque toute leur vie en vol, excepté pendant les périodes de reproduction et d’incubation.

Habitudes et comportements

Les martinets sont capables de passer jusqu’à dix mois sans toucher terre, réalisant toutes leurs activités vitales en plein vol : manger, boire, et même dormir. Ils forment des ailes semblables à des faucilles et volent rapidement, distinguable par leur ventre complètement noir.

Martinets et hirondelles sont insectivores. Ils passent tout leur temps à chercher des mouches, des moucherons, des petits insectes. Leur présence joue un rôle important dans la lutte préventive contre les moustiques notamment.

Comment différencier une hirondelle d’un martinet ?

Différences physiques

Bien que similaires en apparence, plusieurs caractéristiques permettent de distinguer les hirondelles des martinets :

  • Ailes : Les ailes des hirondelles sont longues et effilées, formant un « V » très marqué, tandis que celles des martinets ressemblent à des scythes.
  • Ventre : Le ventre des hirondelles est généralement blanc ou crème, alors que celui des martinets est entièrement noir.

Tendances comportementales

Un autre moyen de distinction repose sur le comportement. Les hirondelles se posent fréquemment sur des fils électriques, ce que les martinets ne font jamais en raison de leurs pattes inadaptées au fait de pouvoir se percher ou se poser.

La protection des hirondelles et des martinets

Réglementations légales

Bien que protégées par la loi, les populations de ces oiseaux connaissent une forte baisse : 40% pour les martinets et 75% pour les hirondelles au cours des dix dernières années. L’Agence Française de la Biodiversité vous informe sur ce sujet.

Actions de conservation

Il est impératif de réduire l’utilisation des pesticides afin de préserver les sources alimentaires naturelles de ces oiseaux. La sensibilisation du public et la promotion de pratiques agricoles durables peuvent contribuer grandement à leur survie.

En apprenant à mieux connaître et protéger nos amis ailés, nous pouvons garantir que les générations futures pourront également profiter de leur présence chaque printemps. Agissons ensemble pour éviter que les hirondelles et les martinets ne deviennent qu’un souvenir lointain.

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Conférence nationale de Strasbourg

Conférence nationale « L’Agence française pour la biodiversité : quel projet commun ? »

Strasbourg, l’ENA – 21 et 22 mai 2015

200 acteurs de la biodiversité se sont rassemblés à la conférence nationale de Strasbourg : « Agence française pour la biodiversité (AFB) : quel projet commun ?

Voulue par Madame Royal, cette mobilisation de tous les acteurs (État, collectivités, syndicats, ONG, acteurs économiques…) a permis aux préfigurateurs d’avancer sur la construction commune de la future Agence. La diversité des acteurs présents et le travail en ateliers (7 heures pour chacune des grandes thématiques abordées) ont permis de faire émerger des constats, des orientations et des demandes communes.

L’ensemble de ces travaux va désormais permettre à Olivier Laroussinie, Annabelle Jaeger, Gilles Boeuf et Marie Legrand, les préfigurateurs, de travailler au rapport intermédiaire sur les orientations proposées  pour la création de l’AFB. Ce rapport doit être remis à Madame Royal en juin prochain.
Chaque participant a été amené à choisir une thématique de travail parmi les 4 retenues par la commission spécialisée AFB du conseil national de la transition écologique (CNTE) en charge du programme.

Toutes les conclusions atelier par atelier :

AfficherAtelier 1 – Acteurs économiques et AFB : comment agir ensemble pour la biodiversité ?
AfficherAtelier 2 – Stratégie nationale pour la biodiversité et Agence française pour la biodiversité : comment faire vivre la SNB ?
AfficherAtelier 3 – Comment entraîner une large adhésion et participation des citoyens pour accompagner la préservation et à la reconquête de la biodiversité ?
AfficherAtelier 4 – Quels sont les besoins à l’échelle des territoires pour la mise en œuvre des politiques biodiversités et eau ?

L’appel de Strasbourg

A la demande d’une majorité des participants, la conférence a également abouti à un appel lancé au président de la République et à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, l’ »appel de Strasbourg ». Cet appel, soutenu par les préfigurateurs et une grande majorité des participants, souligne :

  • le rôle à jouer par le Comité national de la biodiversité dans la future AFB, 
  • la nécessité de s’appuyer et de prendre en compte les acteurs locaux,
  • la nécessité de disposer de moyens financiers à la hauteur de l’ambition et des missions de cette agence, et
  • l’attention et l’accompagnement nécessaire aux personnels appelés à forger l’AFB.

> L’appel de Strasbourg

Le monde de la biodiversité au rendez-vous :

Hubert Reeves, astrophysicien et parrain de la future Agence française de la biodiversité a ouvert la conférence.

Ont également pris part aux travaux en atelier ou séance plénière :

  • Geneviève GAILLARD, députée et rapporteur du projet de loi à l’Assemblée nationale,
  • Jérôme BIGNON, sénateur et rapporteur du projet de loi au Sénat,
  • Viviane LE DISSEZ,  députée des Côtes-d’Armor,
  • Ferdy LOUISY, député de Guadeloupe et président de Parcs nationaux de France,
  • Karine CLAIREAUX, députée et présidente du Comité national de la mer et du littoral,
  • Jean-François RAPIN, président de l’Association nationale des élus du littoral,
  • Eric BANEL, président du Cluster maritime français,
  • Vincent SANTUNE, président de Réserves naturelles de France, et
  • Allain BOUGRAIN-DUBOURG, président de la Ligue pour la protection des oiseaux.

Un projet commun

Une Agence française pour la biodiversité (AFB) à la hauteur des enjeux doit être capable de fédérer l’ensemble des acteurs autour d’un projet commun qui doit être un projet de société : celui de refonder la relation homme-nature pour faire émerger un nouveau modèle de développement dans lequel la biodiversité soit mieux connue, préservée et valorisée.

La consultation et la concertation en amont avec les acteurs, dans la diversité des représentations que l’on trouvera dans le futur conseil national de la biodiversité, sont un préalable indispensable, pour faire partager ce projet, y adhérer et permettre par la suite une mise en œuvre collective.

La conférence nationale de Strasbourg accompagne et répond à cette ambition de co-construction autour du projet d’AFB. En partant du projet existant et des propositions émises par les différents groupes de travail, ainsi que la commission spécialisée AFB du Conseil national pour la transition écologique (CNTE) qui assure le pilotage de la programmation de la conférence, il s’agit de finaliser avec l’ensemble des acteurs le projet d’Agence :

  • Que signifie une Agence « au service des acteurs » ?
  • Quel rôle pour chacun dans et avec l’Agence ?
  • Comment organiser les missions de l’AFB ?

> Téléchargez le programme complet de la conférence (pdf)

> Retour sur ces deux jours de conférence en caricatures (pdf)

Cette mobilisation des acteurs est mise en œuvre progressivement depuis plusieurs années et notamment dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) qui mobilise toutes les parties prenantes tant pour sa gouvernance que concernant les engagements de chacun.

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20 juillet 2016 la loi biodiversité adoptée

Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été promulguée le 9 août 2016 en France. Cette loi est une vision dynamique et renouvelée de la biodiversité, visant à protéger et valoriser le patrimoine naturel pour faire de la France le pays de l’excellence environnementale et des croissances verte et bleue.

Consolider des principes juridiques

La loi instaure un régime de réparation du préjudice écologique pour renforcer et consolider les acquis de la jurisprudence en garantissant aux acteurs économiques un cadre stable et clair. Le principe de solidarité écologique est également instauré pour consacrer l’importance des liens entre la préservation de la biodiversité et les activités humaines.

Répondre concrètement aux enjeux de la biodiversité

La loi valorise la connaissance en versant les données issues des études d’impact dans l’inventaire du patrimoine naturel. Elle reconnaît également les atlas du paysage et la fixation d’objectifs de qualité paysagère. Elle protège la biodiversité dans les choix publics et privés en inscrivant la stratégie nationale pour la biodiversité dans le code de l’environnement. Elle établit des sites naturels de compensation pour permettre des compensations effectives et permet aux particuliers de contractualiser des obligations réelles environnementales. Les collectivités locales doivent également intégrer la biodiversité urbaine dans les plans climat-énergie territoriaux.

La loi intègre également la dimension environnementale dans l’urbanisation commerciale en appliquant de nouvelles dispositions aux centres commerciaux, telles que la végétalisation des toitures, l’installation de production d’énergies renouvelables et la lutte contre l’artificialisation des sols dans les aires de parkings.

Réaffirmer que la biodiversité est l’affaire de tous

La loi met en place des instances sociétales et d’expertise pour associer les acteurs aux débats sur la biodiversité, au niveau national et régional. Elle interdit le brevetage des produits issus des procédés essentiellement biologiques pour lever le frein à l’innovation provoqué par la multiplication des dépôts de brevets sur le vivant. Pour préserver la biodiversité cultivée, elle autorise les échanges et les cessions gratuites aux jardiniers amateurs, ainsi que les échanges gratuits entre agriculteurs de semences végétales appartenant au domaine public (non inscrites au catalogue officiel des semences végétales).

Protéger les espèces en danger, les espaces sensibles et la qualité de notre environnement

La loi renforce les outils de protection des espèces en danger en consolidant les plans nationaux d’actions pour préserver et protéger les espèces endémiques en danger. Elle renforce également les sanctions pénales pour lutter contre le trafic des espèces menacées.

La loi permet également la création de la 5ème plus grande réserve marine du monde dans les eaux des Terres australes et antarctiques françaises, au-delà des eaux internationales.

Interdiction de l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a également interdit l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, réputés pour leur impact sur les abeilles et d’autres pollinisateurs, à partir du 1er septembre 2018. Cette mesure vise à protéger les pollinisateurs qui sont essentiels pour assurer la pollinisation des plantes et maintenir la biodiversité.

Conclusion La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a apporté des avancées significatives en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité en France. Elle renforce les principes juridiques de protection de l’environnement, répond concrètement aux enjeux de la biodiversité, réaffirme que la biodiversité est l’affaire de tous et protège les espèces en danger, les espaces sensibles et la qualité de notre environnement. La mise en place de cette loi marque une étape importante dans la protection de l’environnement en France et s’inscrit dans une dynamique de transition écologique pour faire de la France le pays de l’excellence environnementale et des croissances verte et bleue.

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L’ « appel » de la conférence de Strasbourg

En introduction de la plénière de clôture, les préfigurateurs et la grande majorité des participants adressent à Monsieur le Président de la République et à Madame la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie l’ « appel » de Strasbourg.

Agenda

  • 22/09/2015Petit déjeuner « Agence française pour la biodiversité » avec Olivier Laroussinie
  • 10/06/2015 – 12/06/2015Assises nationales de la biodiversité
  • 21/05/2015 – 22/05/2015Conférence nationale de StrasbourgL’AFB, quel projet commun ?

Dans les établissements de la future agence

21ème édition du Forum des Gestionnaires

Les parcs nationaux français dévoilent leur marque : Esprit parc national

Loïc Laisné nommé directeur délégué de l’Agence des aires marines protégées

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Atelier outre-mer

Un atelier outre-mer pour préparer la future Agence française pour la biodiversité

Le 11 février 2015, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a accueilli 120 élus et acteurs de la biodiversité ultramarine dans le cadre d’un atelier de travail organisé par Serge Letchimy et Victorin Lurel, élus de Martinique et de Guadeloupe chargés d’animer un réseau de partenaire pour la déclinaison de  la future Agence française pour la biodiversité dans les outre-mer.

Sur le thème de « Quelles déclinaisons de l’Agence française pour la biodiversité dans les outre-mer ? », les préfigurateurs, Olivier Laroussinie de l’Agence des aires marines protégées, Gilles Boeuf du Muséum national d’Histoire naturelle, Annabelle Jaeger, conseillère régionale PACA, ont pu entendre les attentes et les interrogations des ultramarins sur la future Agence.

Cet atelier a permis à chacun des participants, venus en nombre, de s’exprimer. La question de la représentation des ultramarins dans la gouvernance de la future Agence et de sa déclinaison territoriale ont été au cœur des discussions. Ils souhaitent pour la plupart une proximité de l’Agence sur leur territoire et disposer d’une représentation significative au conseil d’administration de la future Agence.

Téléchargez la synthèse de l’atelier
Un rapport porté par Messieurs Letchimy et Lurel sur les déclinaisons possibles pour l’AFB dans les outre-mer sera remis d’ici juin 2015 à la ministre de l’Écologie.

Ségolène Royal répond à nos questions


Pourquoi un atelier outre-mer pour préparer la… par Aires-marines-protegees

Les conclusions de l’atelier


Interview de Victorin Lurel, élu de Guadeloupe… par Aires-marines-protegees

Serge Letchimy, Chantal Berthelot, Ferdy Louisy , Annabelle Jaeger réagissent


Atelier AFB outre-mer : Serge Letchimy, Chantal… par Aires-marines-protegees

Vidéo du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie


Quelles déclinaisons de l’Agence française de… par FranceEcologieEnergie

Agenda

  • 22/09/2015Petit déjeuner « Agence française pour la biodiversité » avec Olivier Laroussinie
  • 10/06/2015 – 12/06/2015Assises nationales de la biodiversité
  • 21/05/2015 – 22/05/2015Conférence nationale de StrasbourgL’AFB, quel projet commun ?

Dans les établissements de la future agence

« L’aire marine » n°31 : les aires marines protégées face au climat

21ème édition du Forum des Gestionnaires

Les parcs nationaux français dévoilent leur marque : Esprit parc national

Evaluer la biodiversité aquatique

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Premier rapport de la mission de préfiguration remis à la ministre

Le premier rapport de la mission de préfiguration de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) a été remis officiellement à Madame la ministre Ségolène Royal ce 25 juin.

Les préfigurateurs y précisent les orientations stratégiques, le processus d’intégration des quatre organismes (Agence des aires marines protégées, Aten, Onema, PNF) qui vont constituer le noyau de la future AFB, la déclinaison dans les territoires, ainsi que les mutualisations et les partenariats à mettre en œuvre avec l’ensemble des acteurs de la biodiversité.

Parmi les principales  orientations stratégiques :

  • contribuer au bon état écologique,
  • accroitre la connaissance, l’expertise et la capacité d’évaluation,
  • soutenir les actions internationales et
  • faire une agence pour tous les citoyens.

Ce rapport est le fruit d’un processus de concertation dynamique conduit avec l’ensemble des acteurs de la biodiversité et les personnels durant les six derniers mois. Il prend en compte notamment les conclusions de l’Atelier outre-mer organisé en février dernier, le séminaire interne des quatre organismes intégrés, la conférence nationale de Strasbourg de mai, les Assises nationales de la biodiversité à Dijon début juin.

Téléchargez :

> Rapport de la mission de préfiguration de l’Agence française pour la biodiversité – juin 2015

> Annexes du rapport – juin 2015

Suivez la préfiguration de l’AFB sur Twitter :

> www.twitter.com/AFBiodiversite

Agenda

  • 14/09/2016 – 16/09/20166es Assises Nationales de la Biodiversité à Clermont-Ferrand
  • 01/06/2016 – 02/06/201610ème Forum TIC à Palavas-les-Flots

Dans les établissements de la future agence

Séminaire sur la continuité écologique dans les zones humides littorales, les 24 et 25 Mars 2016 à Montpellier

Stratégie nationale des aires marines protégées : résultats du sondage 2015

Préserver l’eau et les milieux aquatiques : qu’en pensent les Français ?

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Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer